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Guy Thys

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Guy Thys
Image illustrative de l’article Guy Thys
Biographie
Nom Guy Jean Léonard Thys
Nationalité Belge
Naissance
Anvers (Belgique)
Décès (à 80 ans)
Anvers (Belgique)
Taille 1,82 m (6 0)
Poste Attaquant, Entraîneur
Parcours junior
Années Club
1933-1939 R Beerschot AC
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1939-1950 R Beerschot AC 143 (60)
1942-1943 Daring CB 026 (12)
1950-1954 Standard de Liège 104 (46)
1954-1958 Cercle Bruges KSV 107 (41)
1958-1959 KSC Lokeren 000 0(0)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1952-1953 Belgique 002 0(0)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1954-1958 Cercle Bruges KSV
1958-1959 KSC Lokeren
1960-1963 KFC Wezel Sport
1963-1966 KFC Herentals
1966-1969 KSK Beveren
1969-1973 Union saint-gilloise
1973-1976 R Antwerp FC
1976-1989 Belgique
1990-1991 Belgique
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.
2 Matchs officiels.

Guy Thys, né le et mort le , est un footballeur et entraîneur belge de football. Il a notamment été l'entraîneur de l'équipe nationale belge de football le plus couronné de succès[1].

Guy Thys, né à Anvers et fils de Ivan Thys, ancien international de football[2] commence sa carrière de footballeur durant les années 1940 et 1950 au Royal Beerschot AC[3], au Daring Club Bruxelles et au Standard de Liège[4].

En 1952 et 1953, il est sélectionné à deux reprises en équipe nationale belge[5].

L'entraîneur à ses débuts

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De 1954 à 1958 il combine les fonctions de joueur et d'entraîneur pour le compte du Cercle Bruges KSV[6]. En 1959, Guy Thys porte la même double casquette (joueur-entraîneur) à KSC Lokeren. La même année, il devient entraîneur à plein-temps au club de Wezel, puis au club d'Herentals. Ensuite, il est engagé dans des clubs plus prestigieux comme le KSK Beveren, l'Union Saint-Gilloise, et enfin au Royal Antwerp Football Club.

Le Royal Antwerp Football Club connait une période faste sous la férule de Guy Thys, en gagnant la Coupe de Belgique de football et en offrant à ses supporters deux places de second du championnat de Belgique.

L'entraîneur des Diables Rouges

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Ces bons résultats sont une des raisons de sa nomination au poste de sélectionneur national en 1976, poste qu'il occupera jusqu'en 1989 avec à la clef 45 victoires en 101 rencontres[7].

Sous la direction de Guy Thys, les Belges réalisent leur premier coup d'éclat lors de l'Euro 80 en parvenant en finale, en lieu et place de l'Italie qui évolue pourtant chez elle. Les Diables Rouges ne seront battus que par la RFA sur le score de 2-1 en finale. Cette deuxième place constitue jusqu'à présent la meilleure performance de l'équipe nationale belge dans cette compétition européenne[8].

Ensuite, durant plus d'une décennie, la Belgique va profiter d'une génération de joueurs exceptionnels (de Jan Ceulemans à Enzo Scifo, en passant par Erwin Vandenbergh ou Jean-Marie Pfaff) pour se qualifier pour tous les grands rendez-vous internationaux.

Lors du match d'ouverture de la Coupe du monde de football 1982, les Belges affrontent le tenant du titre, l'Argentine, au Camp Nou de Barcelone. La victoire 1-0 des Diables Rouges est considérée comme un exploit.

Lors de la Coupe du monde de football 1986, Guy Thys emmène l'équipe belge jusqu'en demi-finale. Après un premier tour assez médiocre, contre toute attente, les Diables Rouges battent l'équipe d'U.R.S.S. en huitième de finale sur le score de 4 à 3 après prolongation. Ensuite, les Belges éliminent l'Espagne en quart de finale après la séance des tirs au but. Finalement, c'est l'Argentine qui se dresse devant l'équipe belge et Maradona met fin à la belle aventure en marquant les deux buts de la demi-finale. La Belgique terminera quatrième de cette Coupe du monde après la défaite contre la France dans la petite finale. Néanmoins, les Diables Rouges ont écrit au Mexique l'une des plus belles pages du football belge.

Après avoir échoué à se placer pour l'Euro 88, Guy Thys et ses « Diables » entament bien les éliminatoires Coupe du monde 1990. En , « l'Homme au cigare », souhaitant prendre du recul, se retire. La sélection nationale belge est alors confiée à Walter Meeuws, un des adjoints de Thys. Mais après de bons débuts, et une qualification acquise pour l'Italie, les résultats et surtout « la manière » déçoivent. W. Meeuws est sous le feu de la critique. Après seulement huit mois de service, la fédération belge, qui craint de mal figurer à la Coupe du monde de football 1990, rappelle Thys qui accepte de redevenir sélectionneur fédéral. Il emmène la Belgique en 8e de finale, où l'Angleterre et David Platt éliminent les Diables Rouges à la fin d'un match haletant et indécis, que les Belges dominent[9].

Guy Thys reste en fonction jusqu'en , soit à la fin des éliminatoires de l'Euro 92 pour lequel la Belgique ne se qualifie pas, car devancée par l'Allemagne (championne du monde et future finaliste de l'Euro).

Guy Thys reste néanmoins proche de l'équipe nationale, grâce à sa fonction de relation publique après de l'Union Belge de Football qu'il occupe jusqu'à sa mort. Il meurt le et est inhumé à Anvers (au Schoonselhof).

Palmarès comme entraîneur

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Références

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Bibliographie

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  • Guy Thys, De l'enfer au paradis, , 293 p.

Liens externes

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